Dans le cadre du programme de coopération POCTEFA, financé à 65 % par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), les institutions catalanes et françaises de la formation professionnelle, et de l’Aide sociale à l’Enfance, ont choisi de travailler ensemble pour améliorer l’inclusion des jeunes étrangers seuls : les MNA.
Un mineur non accompagné est une personne âgée de moins de 18 ans séparée de ses représentants légaux sur le sol français. Quelle que soit sa nationalité, elle doit être prise en charge par l’aide sociale à l’enfance, qui organise son accueil, son éducation et sa formation.
Les Centres de Formation aux Métiers, accueillent de nombreux MNA pour des formations aux métiers de l’artisanat dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Dans nos locaux, ces jeunes apprennent les savoirs fondamentaux (la langue et souvent les bases en lecture, écriture et mathématiques), et s’initient à un métier technique (en boulangerie, maçonnerie, mécanique auto, peinture…) auprès d’un employeur. En plus d’une rémunération, ce contrat de travail leur ouvre la possibilité d’obtenir un titre de séjour à leur majorité.
Comment inciter ces jeunes à s’installer durablement dans les Pyrénées ?
Dans les Pyrénées, nous mettrons l’accent sur la formation des jeunes en renforçant l’apprentissage de la langue (FLE) car c’est la condition sine qua none à leur intégration. Mais nous souhaitons aller plus loin en leur permettant de découvrir le territoire montagnard. Nous allons par exemple organiser des activités, à but ludique ou culturel (ski, raquettes, rando..), pour tenter de créer du lien et de l’attachement au territoire. Nous leur permettrons aussi de découvrir les métiers de la montagne afin qu’ils se dotent d’un réseau qui leur donnera plus d’opportunités sociales et professionnelles pour se construire un avenir dans les Pyrénées.
Notre projet répond également un enjeu de développement économique territorial. Il faut savoir que ces jeunes couvrent un besoin en main d’œuvre des entreprises pour des métiers en tension sur nos territoires notamment dans les secteurs du bâtiment ou de l’alimentaire. Ils sont motivés, compétents, et le contact avec les chefs d’entreprises qui les accueillent est très positif. Nous avons des exemples de parcours très réussis de jeunes étrangers qui se sont parfaitement intégrés, et qui ont progressé jusqu’à l’excellence dans leur pratique professionnelle.
C’est ce que l’on espère pour tous avec le projet AVENIR.
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